Mon proche malade est dans le déni. Comment l’accompagner ?

Accompagner un proche ayant des troubles cognitifs dans le déni peut être délicat. Ce déni est souvent dû à des facteurs émotionnels, psychologiques et sociaux qui influencent la façon dont la maladie est perçue et gérée.

Pour offrir un soutien adapté à votre proche, découvrez nos conseils pratiques :

1. Accompagner sans confronter 

2. Instaurer une relation de confiance en respectant son intimité

3. Identifier et choisir la meilleure solution de soin pour son proche malade 

1. Accompagner sans confronter

La meilleure façon pour accompagner son proche malade est de respecter son intégrité et son identité. Voici les éléments clés pour un soutien efficace

  • Écouter et discuter : Communiquer avec la personne âgée pour comprendre ses besoins et ses désirs.
  • Réévaluation régulière : Revoir le projet de vie à domicile avec les intervenants et professionnels de santé.
  • Respecter ses souhaits : Discuter des souhaits de la personne tant qu'elle peut les exprimer.
  • Solutions adaptées : Trouver des solutions en tenant compte des contraintes géographiques et financières.

2.  Instaurer une relation de confiance en respectant son intimité 

Il arrive souvent qu’un proche malade refuse de recevoir de l'aide, soit par déni, soit pour préserver leur intimité. Pour le soutenir efficacement, il peut être rassurant de solliciter une aide pour les tâches "domestiques" plutôt que pour les tâches intimes. Cette approche permet d'instaurer progressivement la confiance entre la personne âgée et les auxiliaires de vie.

échange entre l'auxiliaire de vie et la personne âgée

Les auxiliaires de vie ont pour mission d'accompagner le proche malade dans divers aspects de la vie quotidienne, sans empiéter sur leur intimité. Leur rôle inclut l’aide aux déplacements, la préparation des repas, la gestion du linge, les tâches ménagères et la stimulation cognitive. En expliquant ces fonctions, le proche malade comprendra que l'auxiliaire de vie ne cherche pas à remplacer ses capacités, mais au contraire à préserver son autonomie.

De plus, grâce aux interventions des auxiliaires de vie, le proche malade pourra maintenir une vie sociale active, essentielle à son bien-être. Il est également important de souligner que les professionnels de santé respecteront toujours sa liberté de choix, garantissant ainsi son intégrité.

3.  Identifier et choisir  la meilleur solution pour son proche malade

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise solution ! La solution la plus appropriée est d’être au plus près du projet de vie souhaité par le proche malade et de ne pas sous estimer les problématiques de santé qui risquent d’impacter son confort de vie. 

Il existe des professionnels de santé et des plateformes de répit territoriales dédiées aux aidants qui permettent de vous accompagner et de vous aider à identifier et choisir la solution la plus adaptée pour votre proche âgé. Grâce à leur soutien, vous serez mieux accompagné et donc mieux préparé pour prendre la meilleure décision pour votre proche. 

Cela facilitera l'acceptation de la solution choisie : que ce soit la mise en place d’une aide à domicile ou un éventuel déménagement vers un habitat partagé ou un EHPAD (retrouvez notre article à ce sujet : EHPAD, habitat partagé : les 9 différences)

Chaque situation est unique, il est donc important d'adapter ces conseils en fonction des besoins spécifiques de votre proche. L'objectif est de créer un environnement de soutien où votre proche se sent entendu et respecté tout en recevant le soutien nécessaire pour faire face à sa maladie.

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